Merci aux infirmières 20 février 2016

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Les histoires d’accouchement sont toutes uniques. Il y a environ un an, je donnais naissance à mon premier bébé à l’hôpital Sainte-Justine. C’est en accouchant que j’ai découvert le travail des infirmières. Pendant mes 20 heures de travail, les infirmières ont été présentes tout au long de l’accouchement. Elles étaient toujours là pour m’encourager, répondre à mes questions et bien sûr, me prodiguer des soins. L’accouchement s’est terminé en césarienne. Le bébé était trop gros, ou moi trop petite ça dépend du point de vue ! Mon séjour hospitalier a donc été un peu plus long que prévu. Pendant mes cinq jours à l’hôpital, les infirmières m’ont m’enseigné mille et une choses sur les nouveaux-nés.

Tout a commencé quand on m’a donné rendez-vous à Sainte-Justine à 17 h pour me poser un ballonnet. Je n’avais aucune idée de qu’est-ce qu’était un ballonnet. À quelques jours de 42 semaines de grossesse, j’étais presque deux semaines en retard. J’avais essayé tous les trucs de grand-mère et mon médecin avait fait quelques strippings (décollement des membranes) sans aucun résultat. Je suis arrivée à l’hôpital avec mon conjoint. Les infirmières m’ont expliqué la procédure. J’étais un peu nerveuse et j’ai posé plusieurs questions. Heureusement, les infirmières ont été très patientes avec moi. Le médecin a donc installé ce fameux ballonnet, un cathéter qui a à son extrémité un petit ballon gonflé à l’eau stérile. On m’a demandé de retourner chez moi pour revenir le lendemain matin. L’objectif : dilater le col.

Pendant la nuit, j’ai appelé les infirmières à quelques reprises. J’avais l’impression d’avoir déjà des énormes contractions et que le travail avait commencé. Comme c’était mon premier bébé, je ne savais pas quand je devais me présenter à l’hôpital. L’infirmière au téléphone m’a posé plusieurs questions pour évaluer la progression du travail. Finalement, je suis revenue à l’hôpital Sainte-Justine à 7 h le matin avec mon conjoint, confiante que j’allais accoucher dans quelques heures.

Lorsque je me suis installée dans la chambre d’hôpital, une infirmière est venue se présenter et m’expliquer tout ce qui allait se passer. Est-ce que je voulais l’épidurale ? Oui éventuellement, je la voudrais. J’ai eu une petite pensée pour toutes les grands-mères qui accouchaient « à froid » à l’époque… parce que le travail a duré 20 heures ! Après une heure à l’hôpital, j’ai demandé l’épidurale. La douleur a été soulagée, mais elle est rapidement revenue au cours de la journée. Le bébé exerçait une pression à certains endroits où l’épidurale ne semblait pas faire effet. Aie que cela faisait mal ! Pendant vingt heures, les infirmières m’ont aidée à soulager la douleur le plus possible. Elles me suggéraient différentes positions. Parfois, c’était seulement une oreille attentive dont j’avais besoin. Les médecins souhaitaient éviter une césarienne, mais après une journée de travail, c’était inévitable. Le bébé n’allait jamais passer et sa fréquence cardiaque commençait à les inquiéter. Il était probablement plus gros qu’ils l’avaient estimé.

Les infirmières ont donc commencé à me préparer pour l’opération. Mon cœur a commencé à battre de plus en plus rapidement. Je n’avais jamais envisagé d’avoir une césarienne. J’avais mille et une questions et j’avais surtout très peur. Je me suis donc retrouvée dans une salle d’opération avec une dizaine de personnes autour de moi et mon conjoint à mes côtés. J’ai peu de souvenirs de la césarienne, mais je me souviens de la réaction de l’équipe médicale lorsqu’ils ont aperçu le bébé. « Qu’il est gros ! » « Oubliez les vêtements de nouveaux-nés ! » Je n’avais pas encore vu mon petit garçon et j’imaginais déjà un bébé bouddha. Après quelques minutes, je l’avais dans mes bras et il était effectivement très dodu. Luca pesait 10.5 livres !
Après l’accouchement, on m’a reconduite à une salle de repos où une gentille infirmière m’attendait. Elle m’a expliqué comment lui donner le sein. Je suis restée à l’hôpital pendant 5 jours. Durant ce séjour, c’est le personnel infirmier qui m’a enseigné les soins pour mon bébé : du bain à la bonne prise de sein.

Je dis donc merci à tous les infirmiers et infirmières. Avant d’accoucher, je ne connaissais pas l’ampleur de votre travail et de votre profession !

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* Ce billet est commandité

Julia Vallelunga (1212 Posts)

Julia Vallelunga est l’éditrice et la fondatrice d’À la mode Montréal. Passionnée par la déco et les voyages, elle adore dénicher des belles trouvailles d’ici et d’ailleurs. Bachelière en économie et politique de l’Université de Montréal, elle a travaillé comme lobbyiste (pour des gentils) à Bruxelles pendant quelques années et comme conseillère en démarrage d’entreprise à Montréal.


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3 réponses à “Merci aux infirmières”

  1. Julie #

    Allo, je voulais juste corriger quelque chose. Un bébé arrive normalement entre 40 et 42 semaines. tu n’étais donc pas « en retard » mais juste proche du terme.

    17 février 2016 à 13 h 01 min Répondre
  2. Ahhhh le fameux ballonnet !! je l’ai eu pour mes deux lapins…pas vraiment une partie de plaisir ! Mais je suis tout à fait d’accord pour l’excellent travail des infirmières de cet hôpital ou j’ai accouché les deux fois…Elles sont extraordinaires, toutes aussi gentilles les unes que les autres, à notre écoute, on a beaucoup de chance de les avoir à nos côtés le jour J 😉

    16 février 2016 à 23 h 33 min Répondre
  3. J’aime lire tes articles un peu plus personnel.
    C’est vrai que les infirmières font un métier qui change des vies!
    Je me souviendrai toujours qu’après mon accouchement j’ai pleuré lorsque le temps de partir est venue car la présence réassurante des infirmières allait me manquer!

    Merci pour cette petite tranche de vie.

    http://www.sandrabestdecor.com

    16 février 2016 à 21 h 29 min Répondre

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