Cette année, j’ai fêté les 5 ans de La Raffinerie et les 4 ans d’À la mode Montréal. Cinq ans en affaires, c’est beaucoup pour une très petite entreprise. Cependant, dans la dernière année, je sentais que j’avais fait le tour avec La Raffinerie. J’ai beaucoup aimé développer la marque et les bijoux ont beaucoup évolué. Mais fabriquer un produit, ce n’est pas toujours facile, surtout en Amérique du Nord.
Mon expérience La Raffinerie
En tant que créatrice, créer un nouveau modèle, c’est stimulant. Répéter le même modèle 400 fois, c’est moins plaisant. Pour croître, on délègue la production. Mais du coup, on se retrouve à gérer des employés et à contrôler la qualité. Avec l’économie fragile, on se retrouve aussi à courir après des petits chèques et les gros détaillants demandent des plus grandes marges. Bref, on s’éloigne beaucoup du processus créatif…Après 5 ans, j’ai donc décidé de prendre une pause de cette industrie et de passer à autre chose.
Il y a eu des moments marquants: les commandes pour Anthropologie, la semaine passée à NY dans le lobby de chez Henri Bendel, les commandes du Japon, les marchés locaux…Mettre La Raffinerie en pause n’a pas été une décision facile! J’ai de bons souvenirs et j’ai surtout beaucoup appris. Merci à tous les clients de La Raffinerie et aux propriétaires de boutiques rencontrés lors de cette superbe aventure.
La prochaine étape: Aritzia !
Au début du printemps, je réfléchissais sérieusement à la « prochaine étape » et je me disais que ce serait bien de faire autre chose…Puis, j’ai reçu un courriel d’Aritzia avec une offre d’emploi qui correspondait parfaitement à mes intérêts. Le poste: éditrice francophone pour leur magazine en ligne.
Aritzia, ce sont des boutiques en pleine expansion en Amérique du Nord. Je vous en ai déjà parlé ici. J’adore leurs vêtements et leur marque. Sans hésitation, j’ai posé ma candidature et quelques entrevues plus tard, j’ai obtenu le poste!
La compagnie s’installe au Québec à la fin août et ouvre trois boutiques dans la grande région de Montréal (Centre Eaton, Pointe-Claire et Laval). Pour le Québec, Aritzia a décidé de s’adapter à notre marché. En plus d’une boutique web en français, le site aura une section magazine. Mon mandat est de développer ce magazine pour le Québec. De Montréal, je vais avoir la chance de travailler avec une équipe talentueuse installée à New York (les anciens éditeurs de Nylon Magazine!) qui travaillent déjà sur la version anglaise. C’est une superbe opportunité et j’ai déjà plein d’idées pour ce nouveau magazine. Vous pouvez jeter un coup d’oeil à la version anglaise ici. En ce qui concerne À la mode Montréal, il n’y a rien qui change:)
C’est donc à suivre!
Félicitations! Les vêtements semblent beaux et en beaux tissus. Sans doute, la plupart sont trop jeunes pour moi (une boomeuse, mais jamais une « madame »); je vois qu’il y a une grande gamme de tailles (xs à xl); j’y trouverai sans doute quelque chose de chouette…
La version francophone comprendra un volet rédaction parallèle, outre les textes traduits?
Anthropologie, au lieu de faire les choses à moitié, devrait prendre exemple sur Aritzia et s’adapter au marché en traduisant son site web en français
Félicitations, j’avais vu l’offre d’emploi, et ce poste semble convenir à ton profil.
Rien d’autres à dire que : Félicitations
Nous continuerons de te lire ici et sur Aritzia!
Congratulations! I can’t wait to read it!
Wow! Félicitations!
J’ai hâte de lire ce magazine
Je suis certaine que nous serons plusieurs à te «suivre» dans cette nouvelle aventure!