Pendant la période des fêtes, je me suis payée une visite à New York.
Après quelques mois, j’ai généralement la bougeotte. Malheureusement, ce n’est pas toujours évident de voyager à partir de Montréal. Il y a quatre ans, j’ai habité à Bruxelles pendant quelques années. J’ai eu la chance de visiter Cracovie pour 50 euros, Londres pour 80 euros, Milan pour 40 euros… De Montréal, c’est un peu plus cher de voyager autant ! New York est donc ma destination préférée pour me ressourcer. J’ai passé 4 jours à New York dans un bel hôtel (merci priceline.com !).
The Styleliner
Le pop-up shop « roulant »
Ces derniers mois, j’ai lu beaucoup d’articles sur les pop-up shop. Je vous avais déjà parlé de
ce phénomène à Montréal ici. Il y a une version du pop-shop qui n’est pas encore arrivée à Montréal : le pop-shop à bord d’un autobus ! Lorsque j’ai entendu parler de Joey Wolffer et de son autobus The Styleliner, je me suis promis d’aller lui rendre visite à New York.
Joey Wolffer, The Styleliner
The Styleliner
Qui chauffe l’autobus "The Styleliner" ? Joey Wolffer est l’entrepreneure derrière ce projet ambitieux. Après avoir été styliste et designer de bijoux, Joey Wolffer a décidé de se lancer en affaires tout en gardant son côté « nomade ». Elle voyage pendant quelques mois avant d’embarquer à bord de son autobus avec ses dernières trouvailles. Elle a des sandales de Marrakech, des bracelets de Rio de Janereiro, des colliers africains, etc.
Le concept
Joey Wolffer a transformé un autobus en une jolie boutique qu’elle gare à New York dans les quartiers les plus tendances. Qu’est-ce qu’on y trouve ? Des accessoires d’un peu partout dans le monde. Des colliers, des bracelets, des boucles d’oreille, des sacs et des petites vestes.
J’ai pris quelques minutes pour m’asseoir avec Joey Wolffer à bord de son autobus "The Styleliner" !
Est-ce que le pop-shop « roulant » une réaction à la récession ou est-ce un concept qui est là pour rester ?
Joey Wolffer mentionne que le concept du pop-shop à bord d’un autobus colle parfaitement à sa personnalité. Elle n’aime pas avoir toutes les responsabilités d’une boutique. Avec son autobus, elle garde son indépendance financière et respecte son côté nomade. Récession ou pas récession, elle souhaite développer le concept.
Quel genre de permis faut-il pour avoir un pop-shop roulant à New York ?
« Et bien…aucun jusqu’à maintenant, je prends seulement une place de stationnement !», me répond Joey Wolffer.
Est-ce la ville de Montréal accepterait les pop-shop roulants aussi facilement ? Bonne question !
À Montréal, il faut des permis pour tout. Impossible de vendre des marrons dans la rue. On oublie la vente d’hot-dogs et les récents vendeurs de tacos doivent se cacher dans les allées des particuliers pour vendre leurs tacos…
Est-ce que le concept des pop-shops roulants fonctionne ?
L’idée est originale. L’autobus est charmant, mais est-ce que Joey Wolffer réussit à vivre de son pop-shop roulant ? « J’ai des bonnes journées et des moins bonnes. Les gens sont très intrigués, mais les Américains sont parfois réticents à acheter des marques qu’ils ne connaissent pas », souligne la propriétaire de The Styleliner. « Je suis quand même contente du résultat, et je veux continuer à développer le concept ! Je vais bientôt avoir une boutique en ligne», rajoute Joey Wolffer.
Quelle est la prochaine destination de The Styleliner?
Miami en février, New York jusqu’au printemps et les Hamptons cet été ! Joey Wolffer planifie également de voyager en Turquie et en Grèce pour faire le plein d’accessoires avant la grosse période de l’été.
Vous pouvez suivre l'itinéraire et le développement de "The Styleliner" sur le blogue de Joey Wolffer:
www.styleliner.com !
Prochain billet: quelques découvertes new-yorkaises !
Julia Vallelunga (668 Posts)Julia Vallelunga est l’éditrice et la fondatrice d’À la mode Montréal ainsi que designer pour sa ligne d’accessoires La Raffinerie. Passionnée par le vintage et les voyages, elle adore dénicher des belles trouvailles d’ici et d’ailleurs. Bachelière en économie et politique de l’Université de Montréal, elle a travaillé comme lobbyiste (pour des gentils) à Bruxelles pendant quelques années et comme conseillère en démarrage d’entreprise. À 30 ans, elle a finalement trouvé sa voie comme entrepreneure!
Super concept! J’ai hâte de voir ça à Montréal.
Si nécessaire, je demande si on peut contourner créativement les lois en faisant les achats sur un site internet…
Le concept est vraiment génial ! Il me reste plus qu’à prier pour qu’elle vienne stationner pas loin de chez moi à Londres ^^
Et puis très joli blog au passage