Depuis quelques années, plusieurs grandes marques s’installent au Québec. Malheureusement, certaines de ces entreprises préfèrent fermer leur site internet plutôt que de le traduire. Deux exemples bien connus : les sites de Club Monaco et d’Urban Outfitters. Heureusement, il y a de meilleurs exemples.
Dès l’ouverture de ses trois premières boutiques au Québec, Aritzia a traduit son site internet. En tant qu’éditrice web francophone, j’ai eu la chance d’assister et de contribuer à la francisation de l’entreprise. Est-ce compliqué de traduire un site internet? Pour une boutique en ligne, c’est un travail qui demande des efforts continus, mais le travail n’est pas inconcevable. Il faut de la volonté de la part de la direction (lisez la lettre du PDG d’Aritzia) et une petite équipe francophone qui s’occupe des nouvelles tâches.
Hier, tous ces efforts ont porté fruit. Aritzia a gagné DEUX prix à la Soirée des Mérites et des prix Francopub organisée par l’Office québécois de la langue française! Cette soirée visait à récompenser les entreprises et les organismes pour la qualité de réalisations remarquables en matière de promotion et d’usage du français au travail et dans le commerce, dans les technologies de l’information, en publicité, en toponymie et dans la culture.
Je suis très fière des deux prix remportés par Aritzia. Un autre gagnant de la soirée à féliciter : Target. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais le géant américain fait beaucoup d’efforts pour adapter ses communications au Québec.
Pour magasiner en français, c’est par ici >>
www.aritzia.com
Personnellement, j’ai été hyper impressionnée du travail que Aritzia a fait pour l’ouverture des magasins au Québec, Il y a des magasins installés ici depuis des lunes qui ne font pas autant d’effort. Bravo à toute l’équipe!