La trentaine

Je m’éloigne de la ligne éditoriale pour vous parler d’un sujet qui me tracasse cette année. J’en ai discuté avec d’autres amies, et il semble que je ne sois pas la seule trentenaire avec cette préoccupation!

J’ai eu 31 ans en avril dernier et depuis, je sens que c’est devenu une course contre la montre. J’ai plein de projets, beaucoup d’idées et envie de voyager…mais j’ai 31 ans. Tout à coup, il me semble qu’il ne me reste plus beaucoup de temps pour tout faire ce que je veux avant d’avoir un enfant. Quand un enfant nait, la vie n’arrête pas, mais ça quand même l’air à chambarder une vie! Je n’ai pas encore d’amies proches avec des enfants à l’entour de moi. On est pour la plupart des trentenaires qui vivent comme si l’on avait encore 25 ans! Est-ce négatif? Je ne crois pas, mais je pose des questions. Jusqu’à temps est-ce que ce rythme de vie peut durer? On s’investit dans notre carrière, dans notre entreprise…et hop, on tombe enceinte. Tout change.

via pinterest (source inconnue)

J’essaie d’éviter les articles de journaux qui parlent de la baisse de fécondité après 35 ans. Ça fait peur. Quand j’entends l’histoire d’une amie d’une amie qui a pris 3 ans à tomber enceinte à 27 ans, ça fait aussi peur. J’ai 31 ans, si je veux tomber enceinte à 33 ou 34 ans et que ça me prend 3 ans…c’est long! On vit dans une époque où tout est planifié au quart de l’heure. Pour les personnes qui aiment tout contrôler (je m’inclus dans cette catégorie), on aimerait bien contrôler cette partie de notre vie ! Mais malheureusement cela ne fonctionne pas ainsi.

C’est la première fois de ma vie que je sens que c’est injuste d’être une femme. Si l’on veut des enfants, il faut changer ses plans de carrière. On ne m’avait pas dit ça dans la vingtaine! C’est seulement à 31 ans que je le réalise. Cela dit, peut-être que j’exagère et que finalement c’est possible de jumeler carrière et famille. Mais quand tu trouves qu’il manque déjà des heures dans une journée…

Et vous dans la trentaine, vous vous questionnez sur ce sujet?
Aux lecteurs dans la vingtaine, désolée de vous embêter avec ce sujet de trentenaire, mais je vous aurai averti!

[Ajout] Une petite vidéo qui résume bien mes angoisses:)
Julia Vallelunga (618 Posts)

Julia Vallelunga est l’éditrice et la fondatrice d’À la mode Montréal ainsi que designer pour sa ligne d’accessoires La Raffinerie. Passionnée par le vintage et les voyages, elle adore dénicher des belles trouvailles d’ici et d’ailleurs. Bachelière en économie et politique de l’Université de Montréal, elle a travaillé comme lobbyiste (pour des gentils) à Bruxelles pendant quelques années et comme conseillère en démarrage d’entreprise. À 30 ans, elle a finalement trouvé sa voie comme entrepreneure!


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29 réponses à “La trentaine”

  1. moi je l’ai fais à l’envers, de peur de mettre 4 ans comme ma maman à concevoir mon premier enfant, je l’ai eu à 25 (ça m’a pris 2 mois pour tomber enceinte…) juste à la fin de mes études…
    Du coup, les premières couches ont été de pairs avec mes premiers emplois de jeune diplomée… aujourd’hui j’ai le job tant attendu, un enfant de 5 ans, un mari, une jolie maison… Je me serais drôlement ennuyée si je n’avais pas pris le train en avance…

    1 août 2012 à 3 h 26 min Répondre
  2. Isa B. #

    Je te rassure: ce n’est pas qu’à 30 ans que ces questions nous dérangent!

    J’ai la jeune vingtaine, et je suis étudiante dans le domaine de la santé.
    Du coup, quand on doit commencer à faire des choix plus précis dans notre carrière, c’est difficile: on doit songer au fait qu’un jour on voudra des enfants, et être appelée la nuit pour une garde toutes les semaines, ce n’est pas facile.
    Et qu’est-ce qu’on fait si on choisit une carrière en fonction d’une éventuelle vie de famille et que ce projet ne se réalise pas?

    Sans être féministe à l’extrême et renvoyer toute la faute sur ces messieurs ; ), je pense que tout cela est relié au fait que notre société n’a pas encore trouvé de façon correcte de conjuguer travail et famille, et n’a pas encore fait le deuil de la maman à la maison (loin de moi l’idée de diminuer ce rôle, c’est ce qui a fait en sorte que j’ai été élevée par ma grand-mère, plutôt que d’aller à la garderie).

    Un jour, on trouvera la bonne combinaison!

    Isabelle.

    31 juillet 2012 à 19 h 06 min Répondre
  3. valerie #

    Je suis enceinte de 6 mois et en plus de tous les chambardements de la vie, ce n’est pas facile de suivre la mode avec la bedaine. Un spécial « A la mode Montréal - bedaine » serait d’une grande utilité! Comment garder un beau look avec un corps qui change, un petit budget et très peu de vêtement de maternité intéressant!

    31 juillet 2012 à 17 h 37 min Répondre
  4. J’aime beaucoup cet article qui me donne envie de te suivre. Je sens vraiment les choses comme toi, même à mon âge (25 ans), peut-être parce que j’ai toujours su que je voulais avoir des enfants (plus qu’un, et tous avant 30 ans ! je réalise d’un coup que c’est très bientôt… quasiment maintenant !). Mais y penser depuis longtemps, si ça fait qu’on a ce genre de questionnement plus tôt, ça ne fait pas forcément qu’on y trouve plus de réponses !

    Je réalise aussi que même si mon chum est super, c’est comme un poids qui s’est ôté de mes épaules quand il m’a explicitement promis l’autre jour qu’il changerait de vie et serait toujours là pour ses enfants… Je pense que même quand on est avec un homme moderne et attentif, il y a toujours le risque de se laisser piéger dans la maternité pendant qu’il continue à aller au travail, etc. (Je suis actuellement étudiante et travailleuse autonome.)

    Je pense que ça aussi est important : en parler beaucoup, très tôt, dans le couple. On s’invente des scénarios, on s’imagine ce qu’on fera dans tel ou tel cas… comment on conciliera nos rêves et notre responsabilité de parents. Bien sûr, on ne peut pas tout contrôler ; je suis sûre que les enfants arriveront avec leur lot de surprises ! Mais se préparer d’avance à la place que vont prendre les enfants dans le foyer et s’entendre sur les règles basiques de leur « gestion », de leur éducation et de leur « partage », ça ne peut qu’aider. ^_^

    31 juillet 2012 à 17 h 04 min Répondre
  5. Julie #

    Vouloir tout contrôler c’est la nouvelle maladie de notre génération et c’est vraiment dommage. En contrôlant toutes les facettes de notre vie, elle devient prévisible et cela empêche de belles surprises, de beaux détours et souvent un bel apprentissage. Il ne faut pas se prendre au sérieux à ce point, et ce par peur de tout. Faites-vous un peu plus confiance les filles et surtout laissez-vous aller un peu. Vous vous réveillerez à 50 ans bien botoxées, célibataire et peut-être avec une carrière si vous avez fait un peu de place à l’imprévu ;) Je comprends ces peurs mais il faut aussi assumer ses choix dans la vie et malheureusement, on ne peut pas avoir absolument tout. En tant que femme, nous avons cette chance unique de donner la vie, mais évidemment ce n’est pas pour toutes et ça fait maintenant partie des choix que nous avons maintenant. Faire des choix voilà peut-être quelque chose de très difficile à faire quand on veut tout et tout contrôler?

    31 juillet 2012 à 16 h 57 min Répondre
  6. Je te lis de temps en temps mais je prend peu le temps de commenter, mais là j’avais envie d’ajouter ma petite pierre à l’édifice. ;-)

    Déjà d’une part pour rabattre le caquet à ce cher @Pfff qui je pense n’a rien compris à l’esprit d’un blog. Un blog est personnel, à l’inverse d’un magazine féminin, et même s’il y a souvent une ligne éditoriale de base, son auteur reste libre d’en faire ce qu’il veut!

    Je me suis moi même souvent pris la tête à savoir ce que je pouvais ou non m’autoriser de parler sur mon propre blog, pour au final décréter que le plus important était de parler de choses qui me tiennent à coeur, peu importe qu’elles ne soient habituellement pas traitées sur le blog…

    En conclusion Julia, je trouve que tu as d’autant plus raison d’aborder ce sujet qu’il a justement largement su trouver echo parmis tes lectrices. ;-) Même moi qui pourtant n’ai même pas encore 25 ans, je ne sens concernée par cette question…

    C’est normal d’avoir peur devant ce gros changement qui aura lieu dans notre vie, mais ce qui me rassure c’est de connaître des mamans qui réussissent à gérer celà plutôt pas mal, comme Shalima de http://mercipourlechocolat.fr/ par exemple. ;-)

    Ne t’en fais pas, la vie te mènera là où elle doit te mener…

    31 juillet 2012 à 13 h 29 min Répondre
  7. Valérie #

    J’adore ton billet. J’aurais 30 ans en décembre et ce sont des préoccupations que je partage moi aussi. Je suis bien contente que tu nous fasses part de cela car moi je n’ose pas le faire. Merci de partager cela avec nous.

    @Pfff, tu as le droit à ton opinion mais je trouve que ça dommage que tu écrives des choses déplaisantes. Julia a bien mentionné qu’elle s’éloignait du sujet de la mode alors je ne comprends pas trop pourquoi tu as pris la peine d’écrire ton commentaire. Tant pis…

    31 juillet 2012 à 12 h 24 min Répondre
  8. Ouf! Moi qui s’attendait à regarder une petite page pour relaxer pendant que j’ai 2 minutes devant moi! On voit que la maternité est un sujet qui nous tient très très à coeur.. et c’est tant mieux! Pour moi, la maternité c’est un « lâcher prise ». Et plein de surprises; j’ai été chanceuse, je suis tombée enceinte dès le premier coup (sans jeu de mots!) à 35 ans et à 40 ans.. j’en étais toute étonnée! « Quoi? Déjà? » Moi qui ai toujours eu peur de plonger, j’étais servie! J’en ai maintenant 41. Des cheveux gris, le corps un peu raide mais tellement plus patiente, relax et contente d’être qui je suis, que d’ailleurs je songe à embellir ma crinière grise au lieu de la masquer!
    Vous savez quoi? La peur est franchement pire que l’action elle-même. Respire! Ça va bien allez..

    31 juillet 2012 à 11 h 54 min Répondre
    • j’adore ça et j’ai que 22 ans !!!
      Julia si t’as un bébé, je t’encourage et je serais là pour les baby-sittings sans la moindre condition ! Les enfants c’est du bonheur !
      Et je t’encourage, Carmen pour les cheveux blanc, rien de plus beau qu’une femme qui s’aime et se fait aimer pour ce qu’elle est.

      31 juillet 2012 à 13 h 25 min Répondre
  9. Anne-Marie #

    Je suis tellement là-dedans!
    J’ai eu 30 ans cette année, ma carrière vient de prendre un tournant et je veux en profiter. On dirait que tout arrive en même temps. De plus mon conjoint est 3 ans plus jeune en plus d’être athlète donc pas d’enfant avant la fin de sa carrière sportive dans 2 ans après il faudra jongler avec ma vie, son retour aux études, notre désir de profiter de la vie ensemble enfin et mon âge qui aura continuer d’avancer. Je tente de faire confiance à la vie et si jamais ma planification échoue je me dis que l’adoption est une très belle option, malgré le deuil que je devrai faire, mais ça m’évite de paniquer. Et je crois aussi que quand on veut trop et qu’on se met la pression c’est là qu’on a du mal à avoir un enfant. Inspire, expire, ouf…

    31 juillet 2012 à 10 h 18 min Répondre
  10. j’ai passé le cape des 30 ans au mois de mars et plus qu’auparavant je pense à avoir un enfant et encore plus qu’avant je pense pas que cela se fera. Parce que pour cela il faut avoir quelqu’un et le temps de trouver le bon de se dire qu’il faut s’y mettre je serai déjà trop vieille
    mes copines me disent que je vois trop les choses en noirs peut-être
    mais c’est toujours plus facile de dire cela quand on a copain et enfant lol peuvent pas comprendre.
    Cela j’espère tout de même et je te le souhaite aussi trouver la bonne personne avec qui tu pourras fonder une famille
    bonne

    31 juillet 2012 à 9 h 40 min Répondre
  11. L’expérience est different pour chaque femme. Personellement, j’ai tjrs voulu avoir des enfants et mon horloge bio à commencé à tické quand j’avais 28ans. Je savais que j’en voulais pas toute de suite, mais au moins avant 35ans. Rendu a 35, j’avais pas de chum mais l’envie était toujours là et plus fort que jamais. Donc, je suis allé vers la traitement de fertilité comme femme célibataire. En octobre, je fête mes 40 ans, donc ça fait 5 ans de traitements (avec des pauses bien sur cars c’est vraiment dur émotionellement et physiquement). Mais, là j’essai un dernier fois l’invitro (cet fois avec mon chum) et si ça ne marche pas, je vais adopté. No matter what happens, I will be a Mom! Tout ça pour dire, c’est ne pas toujours évident après qu’on a 35ans. Et de faire les enfants en clinique, c’est pas très romantique. C’est un méchant coup pour l’égo et je te le souhaite pas. Je ne le souhaite à personne.

    Croise tes doigts pour moi :)

    -Carrie

    31 juillet 2012 à 9 h 02 min Répondre
    • Merci Carrie pour ton commentaire. J’espère que ça va fonctionner.
      Knowing you, I’m sure you will be a great mom:)

      31 juillet 2012 à 9 h 22 min Répondre
  12. Pffff #

    Je suis d’accord avec Supertomate : tu te prends la tête pour rien. Mais aussi, un peu, et désolé de le signaler, tu NOUS prends un peu la tête pour rien. On vient ici pour lire des nouvelles sur la mode à Montréal, pas vraiment pour entendre parler de tes crises existentielles. Je comprends que ce soit quelque chose qui te touche mais n’est-ce pas mieux d’en parler aux copines autour d’un café que de s’épancher sur un blogue?

    Pas grave, hein, on pardonne. Et je suis sûr que des gens ne seront pas d’accord avec moi. N’empêche… C’est bien aussi d’avoir l’avis de lecteurs moins concernés.

    Sinon, dernièrement, je conseillais de passer les articles au correcteur orthographique avant de publier. Quand je lis « Quand un enfant né », je continue à croire que ce serait une bonne idée. ;-)

    Sans rancune… Et merci quand même pour l’implication.

    31 juillet 2012 à 9 h 01 min Répondre
    • Tu as vraiment du temps à perdre.
      Tu n’aimes pas mes billets, je te suggère d’aller lire un autre site web. En plus, quelqu’un qui ne signe pas ses commentaires et qui ne donne pas une vraie adresse courriel…je ne l’estime pas trop.

      31 juillet 2012 à 9 h 21 min Répondre
    • Anne-Marie #

      @Pffff Tu n’avais qu’à arrêter de lire après le premier paragraphe, ça le dis qu’elle s’éloigne de sa ligne éditoriale, comme si le Elle Québec ne parlait que de mode…

      31 juillet 2012 à 10 h 24 min Répondre
  13. izzy #

    J’aime beaucoup cet article, je vien tout juste de me marrier il y a seulement quelques semaines, et je sens la pression de mes 31 ans tout d’un coup. Lire les commentaires là haut mon donner un sourire aux lèvres, très inspirant :)

    31 juillet 2012 à 9 h 01 min Répondre
  14. Catherine #

    Je comprends tout à fait ce que tu te dis…Et je crois que malheureusement, oui, pour les femmes, le temps joue en notre défaveur. À 31 ans, il faut commencer à y penser sérieusement, car la fertilité n’est pas égale pour toutes…Certaines n’auront aucune difficultés à devenir enceintes, alors que pour d’autres ce sera plus difficile, surtout après 35 ans…Je me suis assez renseigné sur le sujet…J’ai 33 ans. J’ai décidé il y a un an et demi de retourner aux études. J’avais déjà un bac et une maîtrise, mais je n’aimais pas le domaine dans lequel j’évoluais, après y avoir travaillé pendant quelques années. J’ai entrepris tout ça à 31 ans, sans me rendre compte qu’idéalement, faudrait attendre d’avoir fini les études avant de faire des bébés, et que nécessairement, sur le plan carrière, je serais ralentie…Je me suis mise à y penser et moi et mon conjoint on s’est dit qu’on voulait s’y mettre dès que j’aurai fini les études, soit l’an prochain. Et là je me suis mise à penser à tout ça : j’aurai déjà 34 ans l’an prochain, donc, d’une part, on ne sait pas si ça va prendre du temps ou non. De plus, j’aurai terminé mes études, mais ça ne fera pas des lunes que j’aurai un emploi, que hop, congé de maternité ! Ça te ralentit une carrière ça madame ! Alors, oui, on peut-être lésé côté carrière…On n’y pense pas à 20 ans, on le vit au début de la trentaine…Bref, oui, au début de la trentaine, on a malheureusement plus tout le temps du monde de tout faire, si on veut des enfants !

    31 juillet 2012 à 8 h 51 min Répondre
  15. J’ai 29 ans et je me pose les mêmes questions que toi ! L’horloge tourne mais j’ai envie d’avoir encore un peu de temps pour moi, sans être sûre du moment où je basculerais dans la maternité…
    C’est sûr qu’un homme n’a pas à se poser tant de questions sur le moment opportun pour avoir un enfant, pour savoir comment concilier boulot et famille…

    31 juillet 2012 à 8 h 50 min Répondre
  16. Une petite vidéo qui fait rire et qui résume bien le billet de Julia. ;-) https://unevraiefille.wordpress.com/2012/07/24/2931/

    31 juillet 2012 à 8 h 45 min Répondre
  17. Lucie #

    En tant qu’entrepreneure, tu as aussi plus de ‘facilités’. Évidemment il faudra continuer à ‘livrer’ mais tu as aussi plus de flexibilité sur ton agenda qu’une femme au bureau de 9h à 5h. Mon père avait sa petite entreprise et ça aidait beaucoup à la gestion de la maisonnée puisqu’il pouvait faire son horaire à sa guise.
    N’aie pas de craintes, je suis certaine que tu combineras travail et maternité avec brio!

    31 juillet 2012 à 8 h 44 min Répondre
  18. Merci pour tous vos commentaires, c’est très intéressant de connaître votre expérience. Ça donne espoir! Et je vais essayer de moins me prendre la tête;)

    31 juillet 2012 à 8 h 38 min Répondre
  19. Supertomate #

    J’ai 35 ans et 2 enfants (de 8 ans et demi et 4 ans, déjà). Et pour faire court, tu te prends la tête pour rien. Comme te le disent les autres avant moi, quand tu as plus de contraintes (car, oui, avoir un enfant est aussi une contrainte), et bien tu te débrouilles pour que ça rentre dans les cases de l’emploi du temps quand-même. Tu verras que le temps est une donnée relative, très extensible. N’oublie pas non plus que tu ne seras pas seule : le père des enfants est là pour faire sa part (gérer la routine du matin pour que tu ailles bosser tôt, être là le soir quand tu vas à des évènements). Enfin, quant à l’égalité hommes/femmes et l’impact de la maternité sur le travail de la femme, évidemment que nous sommes lésées, c’est une lutte sans fin, je crois mais en même temps, j’échange ma place pour rien au monde. Je suis tout sauf une soccer mum, aller au parc me saoule la plupart du temps, mais quand-même, ils sont trop cools mes mômes.

    31 juillet 2012 à 8 h 11 min Répondre
  20. Kiki #

    Mon horloge biologique a commencé à sonner qu’à partir de 33-35 ans…. J’en ai 38 et ô combien je regrette de ne l’avoir pas écouté! Je n’étais pas prête, voulant me concentrer sur ma carrière, mon amoureux, mes expériences. Avec le recul, je crois sincèrement que la mise de côté de cette partie de ma vie était dûe à des craintes non fondées. Aujourd’hui je suis suivie en fertilité depuis 1 an, car je n’arrive pas à tomber enceinte et ce depuis plus de 3 ans. Faut écouter son corps :)
    Bonne chance! ;)

    31 juillet 2012 à 8 h 07 min Répondre
  21. J’ai 31 ans, et j’ai deux enfants. Et j’ai une carrière relativement prenante (je suis avocate). C’est vrai que c’est difficile parfois de concilier les deux, on aurait besoin de plus d’heures dans une journée, mais quand on est en plein dedans, on a pas le choix, alors on trouve le temps. C’est certain qu’on s’oublie un peu mais encore une fois faut prendre le temps. Je suis chanceuse, mon chum participe énormément. Mais on sort moins, on est moins spontané quand viens le temps de faire des activités. C’est difficile aussi quand tes amies n’ont pas encore d’enfants, on comprends vraiment ce que c’est que quand on en a.

    Côté carrière, c’est vrai que l’on prends du retard, surtout si on décide de prendre des congés maternités ! J’ai pas pu avoir une promotion car on refusait de compter mes années en congé de maternité dans mes années d’ancienneté (au total en excluant mes congés, il me manquait 3 mois d’ancienneté pour avoir la promo en question). Le morceau est dur à avaler. Alors ceux qui disent que les gars et les filles ont l’égalité, le principe est bien beau, mais en pratique …

    Mais d’un autre côté nos priorités changent aussi quand on a des enfants, la carrière prends moins d’importance. Pour moi les petits drames de la vie qui me semblaient si important passent sans que je m’en rende compte. Je suis devenue une mère en premier, le reste ensuite. Je pense sincèrement que je suis une meilleure personne depuis que je suis mère, plus balancée.

    Côté fertilité, peut être que les problèmes sont plus courants, mais les percées pour passer par dessus aussi ! J’ai plusieurs amies qui ont fait appel à des traitements de fertilité, et ils ont tous des enfants aujourd’hui. Dans la trentaine, tout est encore possible !

    Bref la maternité, c’est mille fois plus difficile qu’on pense, mais un million fois mieux en même temps. Ça change une vie, soyons réaliste, mais je pense que ça en vaut la peine !

    31 juillet 2012 à 6 h 20 min Répondre
  22. Je suis une jeune maman de 30 ans et c’est clair que ça n’est pas évident quand on arrive à la trentaine de se dire que notre temps est compté si l’on veut un/des enfants. Concilier carrière et enfant? Sûrement possible, une question de priorités, de choix et de ressenti. Perso, je pensais rester à 100% avec un bébé mais je me suis rendue compte que j’étais bien plus heureuse avec lui qu’à mon boulot du coup, j’ai agi en conséquence. Certaines mamans ne peuvent être bien qu’investies à 100% dans leur boulot…A chacune sa manière d’être mais en tout cas, c’est une réflexion à tenir pour toi et l’enfant que tu souhaites (ou pas).

    31 juillet 2012 à 5 h 59 min Répondre
  23. Salut Julia,

    J’ai 33 ans, je fais des bijoux comme toi et j’ai un garçon de 2 ans. Si ça peut te rassurer, à 31 ans, ça pris un mois et demi et ça y était! Pour changer une vie, ça le fait il n’y a pas de doute.

    Ce qui a changé, ce sont les temps libres: il n’en reste plus beaucoup! On sort moins, mais on sort encore. On va moins au resto, mais quand on y va ça en vaut vraiment la peine. Je lis moins qu’avant, je voyage moins ou moins loin, mais je ris toujours autant. C’est un bonheur différent d’avant, plus simple je dirais et plus profond.

    Au travail comme à la maison, comme on a moins de temps on va direct au but, on apprend à être multi-tâches, à rentabiliser ses heures (comme aller dîner avec une amie entre deux rendez-vous professionnels) et on n’a pas le choix de déléguer. Ma carrière avance plus lentement avec un enfant car je suis moins disponible pour les shows à l’étranger, les vernissages et soirées, les médias sociaux, je manque aussi de temps pour approcher des gros clients.

    Bien franchement je vais à mon rythme et il arrivera ce qui arrivera, mon plan de carrière est souple! Je réalise que ma priorité c’est d’être heureuse, et mon bonheur passait par être maman. J’ai zéro regret.

    J’ai fait le choix d’être travailleure autonome pour avoir un horaire à mon goût et pouvoir être plus disponible pour fiston. Je ne compte pas mes heures, je travaille souvent jusque tard dans la nuit, mais j’ai plus de temps à lui consacrer le matin comme le soir, je suis là lorsqu’il est malade et j’ai enfin mes weekends pour sortir en famille, en amoureux ou entre amis.

    Maintenant la question c’est: on attend combien de temps avant le deuxième? Est-ce que ça va encore tout chambouler notre horaire et nos vies? Probablement, oui. Mais tout finit par se placer, c’est une question de priorités et de temps.

    Bonne chance!

    Sandrine

    31 juillet 2012 à 0 h 26 min Répondre
    • Nellie #

      J’aime ! :) Je suis enceinte à 34 ans, travailleure autonome et c’est exactement comme ça que je l’envisage. Ca peut être simple et agréable.

      31 juillet 2012 à 11 h 34 min Répondre

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