La mondialisation aurait tué le style, ou du moins, elle l’aurait homogénisé. Voilà, ce que la journaliste Valerie Steele a déclaré dans sa chronique du New York Times en août dernier. Selon elle, l’arrivée des Forever21 et des Zara aurait transformé le « street-style ». De Los Angeles, à Taïwan, en passant par Londres, on peut apercevoir les mêmes tendances. Les looks sont plus homogènes. Les grandes chaines et l’internet seraient à blâmer.
Suite à cet article de Valerie Steele, le quotidien italien La Reppublica a parlé du phénomène »Fashion Roots ». Les jeunes auraient de plus en plus tendance à chercher des vêtements qui ont une histoire et une identité. On ne parle pas nécessairement de vintage ici, mais plutôt de vêtements traditionnels.
L’article de La Reppublica présente la boutique web nouveau genre de Katharina Koppenwallner, une berlinoise qui lors de ces voyages ramènent des vêtements et des accessoires traditionnels. Sur son site International Wardrobe, on peut y trouver des robes du Vietnam, des jupes brodées de la Chine, ainsi que des objets pour la maison de la Roumanie.
« Fashion with Roots » n’est pas un nouveau phénomène, mais il prend de l’expansion. Dans les boutiques Urban Outfitters et Anthropologie, il n’est pas rare de tomber sur des objets et des vêtements traditionnels. Qui les déniche aux quatre coins de la planète? C’est Keith Johnson, et il a le meilleur job du monde. Il parcoure le globe à la recherche d’objets pour ces deux chaines. Jetez un coup d’oeil à cette petite vidéo qui résume bien son quotidien.
Que pensez-vous de ce phénomène?
De mon côté, j’adhère au « Fashion with Roots », mais plus en déco.