Être entrepreneure 2 avril 2013

C’est toujours au moment de payer mes impôts d’entreprise, que pendant un instant, je souhaiterais être encore employée et non entrepreneure. Mais payer des impôts, c’est généralement un bon signe…

Cela fait maintenant 2 ans que je suis entrepreneure à temps plein. Quand je rencontre quelqu’un pour la première fois, on pose souvent la question « tu es capable d’en vivre? ». Bien oui. Certes, il y a des hauts et des bas. Ce n’est pas jamais un montant fixe qui est versé dans mon compte, mais on apprend à vivre avec.

Pourquoi j’aime être entrepreneure >>
* c’est plus challenging, il n’y a pas de limites
* je n’ai pas de patron désagréable et je choisis mes clients
* je peux me lever à l’heure que je veux
* j’organise mon horaire et j’évite la routine
* je peux prendre des vacances quand je le souhaite

J’aime moins être entrepreneure quand >>
* je dois faire ma comptabilité
* je dois travailler le week-end
* je dois gérer tous les problèmes
* je dois surveiller constamment les entrées et les sorties d’argent
* je vois « l’enthousiasme » du banquier quand je demande une hypothèque

Je reçois souvent des courriels de lecteurs me demandant des conseils pour partir à leur compte. En voici quelques-uns:

* Le plan d’affaires, c’est une bonne idée
* Connaissez vos chiffres et le coût de tous vos produits/services
* Commencez votre entreprise à temps partiel, vous avez moins de chance de vous endetter
* Le fond de roulement (entrées et sorties d’argent), c’est le nerf de la guerre de toute entreprise. Obtenez une marge de crédit pendant que vous êtes employé.
* Louer un local ou un studio dès le début, c’est risqué. Commencez avec une structure légère!
* Pensez à proposer un produit ou service « vache à lait », facile à vendre et récurrent.

Au Québec, il y a plusieurs organismes qui conseillent les entrepreneurs gratuitement ou à bas coût. Vous avez aussi accès à des bourses.
Leurs noms:

* Le SAJE: ils donnent des formations et gèrent la subvention Soutien au Travailleur Autonome
* Les CLD-CDEC (par arrondissement): ils gèrent la bourse Jeunes promoteurs
* La Fondation du Maire de Montréal: Une bourse généreuse pour les entrepreneurs de moins de 35 ans
* LOJIQ: subventions pour des missions à l’étranger (il y a une section entrepreneur)

Êtes-vous entrepreneur?

 

Julia Vallelunga (750 Posts)

Julia Vallelunga est l’éditrice et la fondatrice d’À la mode Montréal ainsi que designer pour sa ligne d’accessoires La Raffinerie. Passionnée par le vintage et les voyages, elle adore dénicher des belles trouvailles d’ici et d’ailleurs. Bachelière en économie et politique de l’Université de Montréal, elle a travaillé comme lobbyiste (pour des gentils) à Bruxelles pendant quelques années et comme conseillère en démarrage d’entreprise. À 30 ans, elle a finalement trouvé sa voie comme entrepreneure!


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8 réponses à “Être entrepreneure”

  1. Super intéressant comme article!! Je pense de plus en plus à devenir entrepreneure, mais des fois on à tellement d’idée qu’on ne sait pas par où commencer!

    26 avril 2013 à 16 h 20 min Répondre
  2. Merci pour la mention :)

    4 avril 2013 à 16 h 18 min Répondre
  3. Merci Julia pour tes conseils. Je suis nouvellement entrepreneur à temps plein et je cherche justement un peu d’aide ou même un mentor pour m’aider à passer à la phase développement du projet! J’adore ce que tu fais et ton billet est ma motivation de la journée! Merci :)

    3 avril 2013 à 11 h 45 min Répondre
  4. Supertomate #

    il y a aussi Mon Projet d’Affaires, qui a pour mission d’aider les femmes à se lancer en affaires. C’est intéressant comme point du vue, d’autant qu’ils offrent une formation pour femmes artistes (que j’ai suivie). Elle aide à faire son plan d’action, et à écrire sa bio, son CV, sa démarche, des choses qu’on te demande dans des dossiers d’expo et qui ne sont pas simples à écrire seule.

    2 avril 2013 à 13 h 38 min Répondre
  5. Ina #

    Wow merci pour ces precieux conseils, c’est très apprécié !

    2 avril 2013 à 11 h 16 min Répondre
  6. J’adore ton billet Julia, il me parle tellement! C’est vrai que l’entrepreunariat ce n’est pas facile, mais je ne pourrais plus m’imaginer faire autre chose. Alors, dans les moments difficiles on s’accroche aux courriels de nos clients qui sont contents ou à un moment qui nous a rempli de fierté. Mais RIEN n’arrive à faire passer pour moi la pillule de devoir faire mes impôts! yark.
    Lâches pas ma chère, ton travail est magistral!
    xx

    2 avril 2013 à 10 h 10 min Répondre
    • Merci Vanessa! Et de mon côté, j’admire beaucoup ton travail:) On lâche pas!

      2 avril 2013 à 10 h 25 min Répondre

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