En ce moment, je travaille à temps plein pour mon entreprise À la mode Montréal. Depuis que j’ai créé le site en 2009, j’ai alterné entre temps plein et temps partiel. C’était un choix personnel. J’ai reçu des offres d’emploi que je ne pouvais pas refuser et j’aime aussi travailler pour des entreprises inspirantes.
Plusieurs fois par mois, on me demande : tu es capable d’en vivre !?
J’accompagne le point d’interrogation avec un point d’exclamation, car souvent cette phrase n’a pas vraiment l’air d’une question. Au début, je trouvais cette interrogation un peu indiscrète. Au fil des années, je la trouve moins dérangeante, mais je ne peux pas dire que ça me fait toujours plaisir d’y répondre ! Bien oui, je suis capable d’en vivre. Et le jour où je ne pourrai plus en vivre, je vais tout simplement arrêter et passer à autre chose. Je me rends aussi compte que plusieurs personnes ne comprennent pas du tout ce que je fais (j’inclus ma mère dans le groupe) ou comment j’arrive à faire des sous avec mon entreprise. C’est vrai qu’À la mode Montréal n’est pas une entreprise conventionnelle. Le modèle d’affaires n’a pas cessé d’évoluer depuis que j’ai fondé l’entreprise en 2009.
À la mode Montréal en chiffres…
- 48 696 lecteurs par mois (novembre 2015)
- 134 762 pages vues par mois (novembre 2015)
- 24 275 likes FB, 7312 abonnés Twitter et 5600 abonnés Instagram
Mon modèle d’affaires
Voici comment je réussis à faire des sous (et payer mon hypothèque). Il y a quatre volets >>
*La publicité
- La publicité sous forme de bannière et de « big box » (celle que l’on retrouve habituellement dans la colonne de droite)
En ce moment, il n’y a pas toujours de la publicité qui apparait dans ces espaces parce qu’À la mode Montréal a récemment changé de régie publicitaire. Suite à la vente de Newad à Oboxmédia, ce sera Oboxmédia qui s’occupera dorénavant de la publicité en ligne affichée sur le site d’À la mode Montréal. J’ai rencontré l’équipe d’Oboxmédia à deux reprises dans les derniers jours et je crois que cette transaction est pour le mieux !
*Le contenu commandité
Le marketing de contenu est de plus en plus présent sur le web. Au Québec, on est un peu en retard et c’est un sujet qui fait beaucoup jaser. Vous avez probablement lu des articles déjà commandités sur À la mode Montréal. Ils sont bien identifiés au début et à la fin de l’article. Je n’ai aucun problème à créer du contenu pour une marque en autant que j’ai quelque chose à dire et que je puisse y ajouter une touche personnelle et créative. Je dois absolument aimer la marque. Récemment, j’ai écrit des articles pour la SAQ et Desjardins. J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire ces articles. Je refuse souvent des offres de billets commandités lorsque le « fit » avec ALMM n’est pas bon. Mais je ne vis pas d’amour et d’eau fraîche, alors il faut s’attendre à lire de temps en temps des billets commandités sur le site. J’ai plein d’idées pour 2016 et je crois que ces billets peuvent être aussi intéressants que des billets non-commandités. À suivre !
*La boutique en ligne
Depuis 2014, À la mode Montréal a sa propre boutique web. Shopalamodemontreal.com propose des trouvailles déco. Je suis une passionnée du commerce en ligne. Au cours de la dernière année, j’ai réussi à mieux identifier les produits qui remportent le plus de succès auprès de ma clientèle. C’est un work in progress !
*Les collaborations
Depuis la création d’À la mode Montréal, j’ai rédigé à quelques occasions du contenu publié sur d’autres plateformes comme celle de MSN, Elle Québec et La Presse. Cette année, je suis collaboratrice pour le groupe Les Pages Jaunes et Gaz Métro (à venir).
Pour 2016, mon souhait est que les marques et certaines boîtes de relations publiques arrêtent de me proposer des collaborations en échange de visibilité (toujours drôle de recevoir ces courriels) ou de carte-cadeaux. À ce que je sache, les banques n’acceptent pas les cartes-cadeaux pour payer une hypothèque !
Vous avez des questions ? Posez-les !
Merci beaucoup de nous avoir donné un aperçu de ce qui se passe de l’autre côté de l’écran.
De nombreuses blogueuses rêvent de vivre de leur passion. Merci d’avoir pris le temps de nous expliquer comment toi, tu y es parvenue. Et surtout, ce que j’en retiens, c’est qu’il t’a fallut 16 ans de travail pour y parvenir. Dans ce monde illusoire aux réussites aussi rapides qu’éphémères, je pense qu’il était bon de le rappeler. On a rien sans rien !
« À ce que je sache, les banques n’acceptent pas les cartes-cadeaux pour payer une hypothèque ! J’adore!! Merci pour ce partage Julia
Je pense que le blogging a beaucoup changé ces dernières années, on s’est toutes peu à peu professionnalisé. Évidemment, ça a mené à certains dérapages mais dans l’ensemble l’évolution va dans le bon sens. C’est un vrai terrain digital à défricher et tu le fais de façon très inspirante. Voilà, c’est dit 😉 ++
Merci voisine:)
Merci beaucoup de partager cela, c’est très intéressant!