On a tous nos petites obsessions. Certains regardent constamment les annonces immobilières. D’autres ne peuvent vivre sans regarder les petites annonces de meubles usagés. Dans mon cas, j’adore regarder les offres d’emploi. Et c’est ironique parce que je suis entrepreneure! Je ne cherche pas d’emploi à temps plein, mais j’aime bien me tenir au courant du marché de l’emploi. Infopresse, Grenier aux emplois, Isarta et LinkedIn sont tous des sites que je fréquente régulièrement.
En plus du site À la mode Montréal et de ma boutique en ligne, je travaille souvent sur des contrats de rédaction et de gestion de communautés. En février, je me suis dit que ce serait bien d’avoir un contrat supplémentaire. Et si ce dernier était payé en dollars américains? Avec la baisse du dollar canadien, j’ai eu le réflexe de chercher des offres de « French copywriter » sur des sites américains (et canadiens). Puis je suis tombée sur une offre de contrat qui correspondait parfaitement à mon profil et mes intérêts. Seul hic : le candidat devait être basé à Boston. J’ai quand même envoyé ma candidature. Dans la lettre de présentation, j’ai proposé de travailler à distance de Montréal. C’était un long shot, mais pourquoi pas oser? Et je doutais fortement que cette grande entreprise américaine trouve un « French-Canadian » à Boston avec tous les critères recherchés. Qui ne tente rien n’a rien!
J’ai reçu une réponse en trois jours. Puis j’ai fait deux entrevues téléphoniques, un test écrit, une entrevue Skype et une entrevue en personne… Et j’ai obtenu le contrat! Pour les six prochains mois, je vais donc travailler de Montréal pour cette entreprise américaine. Le contrat est un beau défi avec plusieurs responsabilités. Pour le moment, l’entreprise a accepté que je travaille de Montréal. Je vous raconte cette histoire, car j’entends souvent cette excuse : « Il me manque ceci ou cela, je ne vais pas soumettre ma candidature. » Le candidat idéal n’existe pas. Si vous ne remplissez pas tous les critères, tentez quand même votre chance!
*crédit photo : MyDomaine
Julia Vallelunga est l’éditrice et la fondatrice d’À la mode Montréal. Passionnée par la déco et les voyages, elle adore dénicher des belles trouvailles d’ici et d’ailleurs. Bachelière en économie et politique de l’Université de Montréal, elle a travaillé comme lobbyiste (pour des gentils) à Bruxelles pendant quelques années et comme conseillère en démarrage d’entreprise à Montréal.
Très inspirant ton article et je suis tellement d’accord avec toi, parfois, il faut tenter sa chance même si on ne réunit pas absolument toutes les compétences exigées car comme tu le dis si bien, le candidat idéal n’existe pas
J’aime beaucoup cette histoire! En plus de te mettre de nouveaux défis sur les épaules, tu as montré de la détermination et cru en tes compétences. C’est très inspirant!
Merci Marie!
Tu as bien raison : qui ne tente rien n’a rien ! Bravo pour ce nouveau contrat
Bonjour!
C’est drôle, car tout récemment j’ai pensé faire la même chose… Plusieurs postes correspondent à mon profil, mais les entreprises sont situées ailleurs au Canada. Dommage, car mon métier de traductrice me permet de travailler à distance. Merci pour ce petit mot d’encouragement
Vicky