Pâtes fraîches DIY 22 juillet 2012

Aujourd’hui, je vous présente un DIY culinaire. Le temps d’un billet, je m’éloigne un peu de la ligne éditoriale d’À la mode Montréal pour vous parler de pâtes fraîches! La raison: je me suis récemment procurée une machine à pâtes, et depuis, je suis une passionnée des pâtes faites maison. Une fois que l’on goûte à des pâtes fraîches, il est hors de question d’acheter des pâtes déjà cuites.

À la première vue, on pourrait penser que c’est compliqué de faire des pâtes fraîches. Et bien, non! J’ai de nombreux souvenirs de ma nonna faisant des gnocchi sur la table de cuisine avec une fourchette, mais ce n’est pas parce que je suis d’origine italienne que je savais comment faire. Une soirée, je suis allée chez des amis qui préparaient des pâtes fraîches, et j’ai eu la piqûre. Je suis allée à la Quincaillerie Dante, et j’ai acheté une machine à pâtes très classique. Ce fut 50$ bien investis. Pour une vingtaine de dollars de plus, je me suis aussi procurée le « ravioli maker ».

Je vous explique la technique en photos!

La fameuse machine à pâtes
Disponible à la Quincaillerie Dante dans la Petite-Italie. La plus grosse pièce sert à lisser la pâte, tandis que la deuxième sert à couper la pâte en fettucini ou spaghetti.


Les ingrédients nécessaires pour faire la pâte (recette de la Quincaillerie Dante)
- 3 tasses de semoule de blé dur ou de farine tout usage
- 4 oeufs (extra gros)
- 2c. à table d’huile d’olive
- 50 gr d’eau ou plus selon la grosseur des oeufs


On forme un puits avec la farine. On ajoute les oeufs et l’huile dans le puits.

On brouille le mélange d’oeufs avec les mains et on incorpore lentement la farine jusqu’à ce qu’une boule se forme. Si la boule ne se forme pas, on ajoute un peu d’eau.

On place la boule de pâte dans une assiette.

On verse une goutte d’huile d’olive sur la boule et on lisse. On couvre la boule avec une serviette, puis on laisse reposer de 15 à 20 minutes. La boule de pâte peut être préparée la veille.


On coupe une partie de la pâte. Je n’ai pas de photo, mais on coupe une tranche d’environ un centimètre de large.

On aplatit la tranche avec nos mains et on la passe dans la machine à pâtes au premier trou (il y a 6 trous en tout). On place la tranche entre les rouleaux. On plie la tranche et on repasse de nouveau. On répète cette étape 5 à 7 fois jusqu’à temps que la tranche soit lisse. On saupoudre la tranche de semoule ou de farine régulièrement.

On place la machine au 2e trou, et on répète l’étape précédente. Pour les ravioli et les fettucini, on arrête au 5e trou. Les trous 4 et 5 aplatiront la feuille énormément.

Pour les fettucini, on fixe la deuxième partie de la machine à pâte, et on a tout simplement à glisser la feuille entre les rouleaux. On obtient des fettucini! Très simple.


Dans la recette, c’est indiqué de faire cuire les fettucini dans l’eau salée pendant 15 à 20 secondes, mais il me semble que de mon côté cela prend plus que 15 secondes… On les mange avec une bonne sauce tomate maison.

Pour les ravioli, c’est un peu plus compliqué. Par contre, c’est délicieux!
La première étape, on place la feuille de pâte sur la partie de métal du « ravioli maker » (j’ai oublié de prendre une photo…).

Pour former les « trous », on place la partie en plastique et on met un peu de pression.


Une fois que les « trous » sont faits, on commence à mettre la farce. On peut être très créatifs! Pour ces ravioli, j’ai choisi de mettre du ricotta et des épinards, un classique.



Une fois tous les trous remplis, on ajoute la deuxième feuille de pâte et on se sert d’un rouleau à pâtisserie pour aplatir la pâte.

Le « ravioli maker » a des dents à chaque extrémité. Avec la pression du rouleau, les ravioli se détachent très facilement.


Et voilà!

Je suis loin d’être une grande chef, cette technique comporte sûrement quelques erreurs, mais pour ceux qui souhaitent essayer, je vous encourage de vous mettre la main à la pâte!

Julia Vallelunga (665 Posts)

Julia Vallelunga est l’éditrice et la fondatrice d’À la mode Montréal ainsi que designer pour sa ligne d’accessoires La Raffinerie. Passionnée par le vintage et les voyages, elle adore dénicher des belles trouvailles d’ici et d’ailleurs. Bachelière en économie et politique de l’Université de Montréal, elle a travaillé comme lobbyiste (pour des gentils) à Bruxelles pendant quelques années et comme conseillère en démarrage d’entreprise. À 30 ans, elle a finalement trouvé sa voie comme entrepreneure!


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