Rhubarbe 27 août 2012

La première fois que j’ai mis les pieds chez Rhubarbe, c’était juste pour voir. La vitrine était trop mignonne pour ne pas aller jeter un coup d’oeil à l’intérieur. J’ai bien fait d’entrer parce que j’ai découvert une pâtisserie presque faite sur mesure pour moi. Et pour les autres aussi, si j’en juge par la popularité de l’endroit.

Stéphanie Labelle, ancienne pâtissière de La salle à manger, a ouvert sa propre pâtisserie il y a environ deux ans. Discrètement situé sur la rue de Lanaudière juste au sud de Laurier, on pourrait penser qu’il s’agit d’un secret bien gardé du Plateau. Mais non. La joliesse de l’endroit et des pâtisseries fait beaucoup jaser.

Tout est beau chez Rhubarbe : la déco, les gâteaux, les couverts, le mobilier dépareillé. Trois ou quatre tables peuvent accueillir une dizaine de personnes, les autres peuvent s’installer au comptoir avec vue sur sur la cuisine où travaille les artisans pâtissiers.

Ces fameuses pâtisseries qui posent fièrement dans la vitrine réfrigérée n’ont pas que l’air appétissantes, elle sont savoureuses pour vrai. Le pot de crème chocolat, la religieuse, le cheesecake BALNEA ne sont que quelques exemples des délices qu’il est possible de se procurer. Durant la période estivale, des sucettes glacées sont aussi disponibles. Sans oublier les confitures maisons préparées avec amour par Stéphanie et son équipe.

Scones, espresso, gaufres aux bleuets sauvages, brioche perdue, latte, oeufs brouillés à l’huile de truffe, quiche, tous ces mots sonnent doux à votre oreille? Alors je vous conseille fortement d’essayer le brunch du dimanche servi entre 10h30 et 14h. Et si vous êtes en charge du dessert lors de votre prochain souper entre amis, Rhubarbe est l’adresse à retenir.

Rhubarbe
5091, rue de Lanaudière
Montréal

Valérie Lacasse (10 Posts)

Valérie est curieuse, enthousiaste, moqueuse, expressive, indécise, potineuse et gourmande. Elle parle vite et beaucoup, ce qui peut étourdir ses interlocuteurs. Éternelle étudiante, elle n’en finit plus de finir son baccalauréat. Avec tous ces changements de cap, elle a sans doute plus de crédits universitaires qu’un étudiant en médecine.