Aux quatres coins de l’île, on voit de plus en plus l’émergence - ou est-ce le retour ? - des marchés urbains. Que ce soit le marché fermier du Mile End les jeudi et dimanche, le marché St-Jacques au coin Ontario/Ahmerst les vendredi ou le marché bio d’Outremont les dimanche, il est vraiment agréable de trouver des produits achetés directement du producteur. Des produits frais et locaux sans aller plus loin qu’au coin de la rue, c’est beau bon et si c’est produit près d’ici, c’est la fête.
Un de ceux-ci, le mini-marché du Santropol roulant, mérite d’être connu. Présents tous les jeudis de l’été en plein ghetto Mc Gill, les gens du Santropol nous proposent des produits biologiques, issus de l’agriculture urbaine. Des légumes urbains, vraiment. Ils possèdent trois jardins d’agriculture urbaine et péri-urbaine, un sur le toit de leurs bureaux, un sur le toit de l’Université Mc Gill et un lopin de terre qu’ils exploitent maintenant à Senneville.
Des légumes de ville donc, cultivés sans aucuns produits chimiques, en limitant le plus possible l’utilisation de machinerie lourde et transportés en vélo depuis les deux lieux de culture à Montréal. Pour les moins fortunés, il est également possible de se procurer des «dollars Santropoliens», une carte qui, au coût de 10$, vous permettra d’avoir pour 20$ de légumes.
En plus des fruits et légumes divers, vous pouvez vous offrir divers produits concoctés à la main. Les sauces sont bonnes, la sauce aux arachides est extraordinaire !
Mini-marché du Santropol Roulant
Au coin des rues Ste-Famille et Milton
Tous les jeudi de 16h30 à 19h
Jusqu’au 27 septembre
et
Marché Citoyen de la Petite-Bourgogne,
À l’angle des rues St-Jacques et Des Seigneurs
14 juillet, 4, 18 août, 1, 15 septembre, 6 octobre
Et vous, quels marchés fréquentez-vous durant l’été ?
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Gabrielle Jacques aime les choses. Les belles, les bien pensées. Mais surtout, elle aime les gens derrière les choses, la ville, les villes et les trésors qui se présentent dans l'art de la promenade. En fait, la déambulation la fascine tellement qu'elle en a fait son sujet de maîtrise, en flânant, et se promène maintenant rigoureusement de par les ruelles et autres beautés architecturales. Accessoirement, elle fait aussi de la rédaction, surtout parce que les paroles s'envolent.
