Café Névé 12 décembre 2012

Sans exagérer, je peux affirmer que si je bois du café aujourd’hui, c’est grâce au café Névé. Avant son arrivée sur la rue Rachel, je ne buvais pas cette liqueur noire.

Lors de ma première visite, je n’ai pas pu m’empêcher de commander un grand café au lait et depuis, je ne peux m’en passer. Je me suis, bien sûr, demandé pourquoi j’avais attendu si longtemps avant d’y goûter. Peut-être parce qu’avant la venue des cafés de troisième vague, dont le Névé fait partie, la culture et le goût du café n’étaient pas assez développés chez les Montréalais? En tout cas, pas assez pour me donner envie d’en boire tous les jours.

J’ai été séduite par le café Névé au premier coup d’oeil. Il faut dire que la déco est pas mal tombée dans ma palette. Une banquette turquoise, un mur de lattes jaunes, des étagères, des tables et un comptoir en bois, des petites touches vintages et industrielles par-ci par-là. C’est comme s’il avait été fait sur mesure pour moi.

Le Névé est rapidement devenu un classique pour moi et pour beaucoup d’autres aussi. Le café est bon, la bouffe est simple et ô combien satisfaisante. Des oeufs pochés toute la journée tous les jours, des soupes, des paninis, des salades, des scônes. Et des biscuits. Les fameux biscuits aux pépites de chocolat. Lorsqu’on les sort du four et qu’on dépose la plaque près de la caisse, il faut se précipiter si on en veut un.

Sans contredit, un de mes endroits préférés où aller flâner, travailler, lire ou rencontrer mes amis. Sans parler du p’tit frère, le Flocon. Mais ça, je vous en reparle une autre fois.

Café Névé
151, rue Rachel Est
Montréal

Valérie Lacasse (89 Posts)

Valérie est curieuse, enthousiaste, moqueuse, expressive, indécise, potineuse et gourmande. Elle parle vite et beaucoup, ce qui peut étourdir ses interlocuteurs. Éternelle étudiante, elle n’en finit plus de finir son baccalauréat. Avec tous ces changements de cap, elle a sans doute plus de crédits universitaires qu’un étudiant en médecine.

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