Cet été, je suis souvent passée le Brooklyn sans m’y arrêter. Les fameuses chaises colorées toujours posées devant la vitrine avaient attiré mon attention. Tout récemment, je suis allée y faire un tour et ce fut une agréable découverte. Je m’attendais à ce que ce soit beau, mais pas autant.
L’endroit est divisé en deux. En avant, c’est le café/resto qui occupe l’espace. Un comptoir devant la grande fenêtre et deux autres face à l’îlot central d’où on peut observer les employés travailler. En tout, une bonne douzaine de places.
À l’arrière, des meubles vintage prennent toute la place. Après avoir passé ma commande, je suis allée magasiner, un thé à la main. Sympathique.
Le menu est simple, mais efficace. Une légère influence méditerranéenne apporte une touche originale à la carte. J’ai bien aimé ma tortilla espagnole. En fait, j’ai surtout trippé sur la sauce Ajvar qui l’accompagnait. Je ne sais pas pourquoi, ça me rappelait l’Indonésie. Pourtant, cette sauce faite avec des poivrons et des aubergines vient de Serbie.Truite fumée et labneh, aubergines farcies, mezze, entre autres, se retrouvent aussi sur le menu.
Comme dessert, je n’ai pu résister au gâteau fait par la tante de 80 ans de Nathalie, la propriétaire du Brooklyn. Crème sûre, noix de Grenoble et cannelle, le résultat est bon à s’en lècher les doigts!
Ce midi d’automne plutôt frisquet, je suis sortie du Brooklyn rassasiée et inspirée. Quoi demander de plus?
Brooklyn
71, rue St-Viateur Est
Valérie est curieuse, enthousiaste, moqueuse, expressive, indécise, potineuse et gourmande. Elle parle vite et beaucoup, ce qui peut étourdir ses interlocuteurs. Éternelle étudiante, elle n’en finit plus de finir son baccalauréat. Avec tous ces changements de cap, elle a sans doute plus de crédits universitaires qu’un étudiant en médecine.
