À la mode Montréal vous propose une série d’articles sur les chaînes d’ici. On parle de plus en plus des designers locaux, mais qu’en est-il des chaînes locales ? Quelles sont celles qui ont réussi à percer au Québec et à l’international ?
Premier arrêt : le groupe Aldo
Aldo, photo dailybillboard.blogspot.com
Le groupe Aldo
Tout le monde connaît la marque, mais qui est derrière cet empire de la chaussure ?
La chaîne fondée en 1978 par le montréalais Aldo Bensadoun ne cesse de prendre de l’expansion. Je n’avais aucune idée que la chaîne Aldo existait depuis aussi longtemps. Aldo et moi, on a presque le même âge !
J’entends souvent dire « Pas encore Aldo, ils ont le monopole ». C’est vrai, que dorénavant on retrouve presqu’autant de magasins Aldo que de Starbucks. Lors de mon dernier passage aux États-Unis, j’ai été surprise du nombre de magasins Aldo. Je me suis même demandée si l’entreprise était toujours canadienne.
Une petite recherche sur le web m’a confirmé que la chaîne était toujours canadienne et qu’elle a de nombreux projets d’expansion. Aldo c’est un empire de 1.5 milliards. Avec plus de 1500 boutiques à travers le monde, on peut retrouver des boutiques Aldo dans 55 pays.
Aldo, photo dailybillboard.blogspot.com
La petite historie du groupe Aldo
Avant de devenir une chaîne, Aldo était une marque de chaussures seulement disponible dans les boutiques Le Château. L’histoire a débuté en 1972. Leur première boutique ayant pignon sur rue a été ouverte en 1978. Cela aura pris 15 ans avant qu’Aldo décide d’ouvrir leur première boutique à l’international. Boston a été leur première destination américaine. Au fil des années, plusieurs bannières ont été créées par Aldo. Parmi celles-ci : Transit, FeetFirst, Globo, Stonebridge (maintenant appelé Little Burgundy), Pegabo, Spring et Locale.
Les projets d’expansion
En septembre dernier, Aldo Bensadoun a accordé une rare entrevue au quotidien Globe and Mail. Il parle des défis et des succès du groupe Aldo. La force d’Aldo selon M. Bensadoun : la capacité de s’adapter rapidement. Un nouveau style de chaussure peut être mis en marché à l’intérieur de 5 à 12 semaines. La moyenne dans l’industrie est 17 semaines ! Le fondateur mentionne que le marché canadien est devenu restreint pour Aldo. La solution ? On trouve d’autres moyens de prendre de l’expansion.
Aldo, photo dailybillboard.blogspot.com
Quelques projets futurs du groupe Aldo :
>> Établir une chaîne de vente en gros pour les Etats-Unis. Aldo aurait conclu des ententes avec les chaînes JC Penney, Zappos et Kohl’s.
>> Raviver la marque Pegabo dans les magasins La Baie. Vous avez peut-être remarqué que la section des chaussures Browns a disparu des magasins La Baie ? C’est la marque Pegabo du Groupe Aldo qui occupera cet espace.
Aldo, photo dailybillboard.blogspot.com
On peut dire ce que l’on voudra du Groupe Aldo. La chaîne canadienne est une des rares chaines ayant réussi à percer à l’international. Côté relations publiques, je trouve qu’Aldo aurait à gagner, du moins au Canada, de promouvoir son identité canadienne. Avec tout son succès à l’étranger, on oublie parfois qu'Aldo c'est une chaîne d’ici.
Merci pour cet article intéressant! Lorsque je vois les chaussures Aldo vendues sur le site anglais Asos, je suis fière!
C’est vrai! Moi qui suis arrivée au Québec il y a seulement 5 ans et demi, j’étais persuadée qu’Aldo était une chaîne américaine (j’avais vu plein de magasins aux États-Unis) et j’ai appris que c’était canadien, et même montréalais, il n’y a que quelques semaines! Je dois avouer que je suis une grande fan d’Aldo et du coup j’ai été super fière d’apprendre que c’était québécois!