Il y a quelques jours, je vous présentais Émilie dans mon billet La Raffinerie. Émilie fait partie du groupe Onomatops. Un groupe montréalais qu'il faut absolument connaître. Je connais Émilie depuis environ 7 ans. Dans notre cercle d'amis, la rumeur circulait qu'elle chantait bien et qu'elle préparait quelque chose de gros. Cela a pris du temps avant d'entendre sa musique, mais l'attente en valait grandement la peine ! J'adore leur nouvelle chanson Wish List.
Entrevue Onomatops
Emilie et Manu sont nés dans la musique, Émilie avec cordes vocales accordées et Manu des mains pour bidouiller. Ils ont eu le coup de foudre l’un pour l’autre alors que leurs épées faisaient Kling Klang dans un club d’escrime de Montréal. Avec leur rencontre, Onomatops prend vie : un collage de textes, de sons, de Lalala et de pouf paf . Ensemble, ils cousent des œuvres urbaines, sensuelles, sales, funky, libres. Mais à leur rupture, la musique tombe dans un coma…
Séparés, Manu enregistre les bruits des Creature et apprend la technique du Loup, Émilie réalise un film à New York . Et la musique dort toujours. Cela prendra un hasard, des circonstances et un inconnu afin que la musique d’Onomatops sorte du placard. Et pour que, par une grande procession, Onomatops réveille tout le voisinage!
Quelle est la petite histoire d’Onomatops ?
(E.S) Onomatops c’est un groupe d’amis avant tout. Manu faisait déjà parti de plusieurs groupes électro. Il jouait surtout dans des raves, avait ouvert pour Saint-Germain. Quand je l’ai rencontré il m’a proposé de chanter sur un remix de These boots are made for walking de Nancy Sinatra. Après cette première collaboration, le reste a suivi et on a commencé à faire de la musique ensemble pour le plaisir. Tout cela dans le sous-sol de ses parents. Plus tard, Simon, le coloc et ami de Manu s’est joint au band ainsi que Guillaume et Greg.
Quelles sont vos influences ?
(E.S) Au sein du band, on écoute tous des groupes différents. Les influences de Manu vont de Brian Eno à The Clash à Matthew Herbert. Pour ma part, je suis plus dans le registre de Galaxie 500, Velvet Underground et Kate Bush.
Émilie et Manu d'Onomatops, affiche Martine Frossard
Tu étudies le cinéma et tu joues dans un groupe dans un musique. Vois-tu des ressemblances entre ces deux domaines ?
(E.S) Oui beaucoup dans le sens que l’écriture d’Onomatops est très cinématographique. On écrit avec des images. Et puis dans mes films, la rythmique tient une place très importante. Je pourrais presque dire que mes films sont construits sur la musique qui jusqu’à aujourd’hui a toujours été composée par Manu. Les deux médiums sont toujours en dialogue constant.
Onomatops, affiche Martine Frossard
Tes chanteurs/ tes groupes préférés ?
(E.S) Au niveau de la voix et de l’interprétation Nina Simone sans aucun doute et Victoria Legrand de Beach House. Sinon j’aime beaucoup Lou Reed, Galaxie 500, Fiery Furnaces….
La mode influence-t-elle la musique ?
(E.S) Je ne dirais pas qu’elle influence directement notre musique mais elle fait partie de l’univers d’Onomatops.
Lors d’un show, tu aimes t’habiller comment ?
(E.S) J’aimerais un jour pouvoir porter des vêtements très extravagants, incorporer la mode à mon personnage de scène. Pour le moment, mon style de scène n’est pas encore tout à fait assis mais ça s’en vient…
Onomatops, affiche Martine Frossard
Tu écoutes quoi comme musique en ce moment ?
(E.S) Tous les disques de Beach House et le nouveau Deerhunter.
Tes souhaits les plus fous pour Onomatops ?
(E.S) Enregistrer un disque à l’étranger et jouer ailleurs que dans des salles de specatacles, comme dans des musées, galleries, etc…
Onomatops joue au Divan Orange !
Onomatops sera en spectacle ce vendredi au Divan Orange dans le cadre du Showcase MEG !
Dès 22h, 4234 Boulevard Saint-Laurent, Montréal
Entrée gratuite (contribution volontaire) !
+++info: page FB
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