La troisième et dernière journée de défilés de la SMM était bien remplie hier. La soirée a débuté avec le défilé d’Annie 50, ligne émergente créée par Annie Chagnon et Amélie Gingras-Rioux en 2005. Comme l’indique le nom, la ligne est fortement inspirée des looks des années 50-60 avec des coupes cintrées et des imprimés à pois. La collection joue avec des couleurs comme l’orangé, le rouge, le turquoise et des tons de sable.
Nous avons ensuite eu droit au dévoilement de la collection printemps/été 2010 de Barilà. Cette ligne toute jeune a été créée en 2007 par les sœurs Sabrina et Claudia Barilà. Aussi inspirée par les années 50, cette collection propose des coupes simples et fraîches, avec des décolletés en V et beaucoup de transparence. Plusieurs hauts très courts sont agencés à des tailles hautes. On remarque aussi une influence rock chic avec des robes et minijupes en similicuir et similisuède. Les robes aux imprimés colorés, caractéristiques de la ligne, étaient bien sûr présentes. À souligner, le très mignon jumpsuit-short était très présent, qu’il soit court, long, serré ou ample. Le défilé a malheureusement souffert d’une passerelle trop glissante qui a incommodé plus d’un mannequin…
Après, Barilà, c’était au tour d’Helmer. Véritable artiste, Helmer a travaillé pendant 20 ans en haute couture et costume de scène à Paris. La collection qu’il a présenté hier reflète son talent et sa précision artistique. Inspirée par la mort de Barbe Bleue et son cortège funèbre, la collection présentait des pièces magnifiques aux allures macabres avec beaucoup de dentelle, de plumes, de franges et de décolletés plongeants. Le designer joue parfaitement avec le pliage de tissus ce qui donne de véritables chefs-d’œuvre de couture. À souligner, la robe de mariée, dernière pièce présentée; une magnifique robe longue et fine avec un voile qui tombe comme des ailes dans le dos.
La soirée s’est finalement terminée avec le défilé de Denis Gagnon, auquel je n’ai malheureusement pas pu assister. Le défilé a attiré tellement de gens qu’il y a dû avoir deux représentations afin que tout le monde qui avait acheté des billets puisse y assister. On ne peut pas dire que les gens ne s’intéressent pas à la mode locale !